Pendant la seconde guerre mondiale, la petite Jacqueline Bernheim, ses parents, sa grand-mère et un oncle sont réfugiés dans le sud de la France, à l’écart de l’envahisseur nazi dont l’idéologie raciale menace toute la population juive d’Europe.
Bien intégrée, la famille Bernheim vit parmi la population locale. Le temps passe, non exempt d’appréhension, jusqu’au jour du 7 mai 1944 où la Gestapo, suite à une dénonciation, les arrête.
Seul l’oncle de l’enfant échappe tout à fait miraculeusement à la rafle. Tous les autres membres de la famille sont arrêtés puis envoyés en déportation à Auschwitz. Dès leur arrivée dans ce sinistre camp le 15 mai 1944, l’enfant et sa grand-mère sont mises à mort dans les chambres à gaz, tandis que les parents sont plongés dans l’enfer concentrationnaire.
Lorsqu’en 1945 la guerre se termine et les camps sont libérés, seule madame Olga Kouperman-Bernheim, mère de Jacqueline, est encore en vie. Elle sera rapatriée en Belgique et y vivra jusqu’à sa mort en 1993. Elle lègue la plus grande partie de sa fortune à des œuvres de bien-être social ainsi qu’à la recherche médicale. Un legs important échoit à notre Fonds de recherche.
Désireux de pérenniser la mémoire de l’enfant martyre, le conseil d’administration du Fonds crée le Prix Scientifique Jacqueline Bernheim et l’attribue pour la première fois en 1998.