Comment notre organisme réagit-il au manque d’oxygène ? L’étude des populations vivant en permanence en haute montagne peut apporter des réponses précieuses aux malades qui souffrent d’hypoxie. Vitalie Faoro, actuellement chargée de cours à la Faculté des sciences de la motricité (ULB), a entamé un projet de recherche qui se déroulera au sein d’une communauté de Sherpas (Tibétains) qui vivent dans notre pays. Ils sont environ 250 actuellement, nés dans l’Himalaya ou issus de la deuxième génération.
L’objectif de cette étude, financée notamment par le Fonds pour la Chirurgie Cardiaque, est de mieux comprendre la part de la génétique et celle de l’influence du milieu dans la capacité d’adaptation de ces populations à un environnement pauvre en oxygène. Avec des perspectives thérapeutiques importantes pour des maladies graves comme l’insuffisance cardiaque, la bronchite chronique ou l’emphysème...
Lire l’article en pdf de Jean-Paul Vankeerberghen, journaliste médical.