Quand la valve mitrale ne se ferme plus bien, une partie du sang contenu dans le ventricule gauche reflue vers l’oreillette gauche au lieu d’être expulsé dans l’aorte. C’est ce qu’on appelle une régurgitation mitrale (RM). Elle est dite primaire quand elle correspond à une anomalie organique de la valve elle-même. Elle est secondaire quand elle est la conséquence de modifications de son environnement, surtout du ventricule gauche.
Ces affections entraînent souvent une dilatation de la cavité ventriculaire gauche qui provoque un déplacement du muscle papillaire : du fait de cette expansion, le muscle papillaire s’éloigne des valvules et tire sur les cordages qui les lient à lui, empêchant ainsi une fermeture efficace. La régurgitation mitrale résulte ainsi d’un déséquilibre fonctionnel entre des forces de fermeture réduites et des forces d’attache accrues.
Mieux comprendre les dysfonctionnements de la valve mitrale après un infarctus du myocarde permettra de proposer des traitements adaptés aux caractéristiques spécifiques du patient. C’est le projet mené par le Dr Sébastien Deferm (photo ci-contre) avec votre soutien à l’Hôpital Oost-Limburg de Genk de l’Université de Hasselt.
Lire l’article complet de Jean-Paul Vankeerberghen, journaliste médical.